Voici l’article paru dans le journal « La Meuse » de vendredi dernier (15/02/13).
« Les gardiennes ONE qui réclament depuis des années un véritable statut, vont-elles être bientôt lâchées par l’organisme ? Lors d’une réunion début février, plusieurs gardiennes conventionnées ont appris que l’ONE préparait un document stipulant que désormais, elles seraient déclarées responsables de leur milieu d’accueil. Une pilule difficile à avaler même si pour l’instant ce document n’en serait qu’au stade de projet. « Je trouve que c’est inacceptable » commente Yanick Flausch, gardienne à Salmchâteau (Vielsam). « Personne n’est à l’abri d’un accident ou d’un problème. En tant que gardienne conventionnée, j’estime que nous avons le droit de bénéficier de la protection de l’ONE en cas d’accident ». Cette proposition fait suite à la mort du petit Thibault en 2009. Le petit garçon, qui se trouvait chez une gardienne conventionnée de Marche, s’était retrouvé la tête coincée entre les lattes du sommier de son lit. Il est décédé quelques heures plus tard. Suite à ce drame, seule l’ONE avait été condamnée par le tribunal correctionnel marchois. En janvier dernier, la Cour d’Appel de Liège a débouté le premier jugement, en déclarant la gardienne, la responsable de service et l’ONE comme responsables. Les trois parties ont saisi la Cour de Cassation. »
L’ONE voudrait donc que dorénavant les accueillantes d’enfants soient déclarées responsables de leur milieu d’accueil ! Je ne trouve pas cela normal, ils feraient bien plutôt de faire davantage de contrôles. Quand on voit que certaines accueillantes autonomes ne le sont jamais ! Ou encore toutes les accueillantes qui prennent des enfants « au noir », ou celles qui s’occupent des enfants dans des conditions d’hygiène de vie déplorables ! Que fait l’ONE dans ces milieux d’accueil là ?
L’ONE ne veut plus prendre ses responsabilités, mais ce n’est pas la solution ! Il y a déjà beaucoup trop d’abus et il y aurait donc encore moins de contrôles ? On s’étonne ensuite que les parents deviennent parano, mais je les comprends… J’espère que cette proposition en restera au stade de projet.
Par contre, à quand un vrai statut et un salaire comme en France ? Il serait temps que ce métier soit reconnu enfin comme tel !
Pour toutes celles (et ceux) qui n’ont pas encore signé la pétition de la Campagne Enfance de Vie Féminine, à vos plumes, c’est par ici ! Merci !